L "artiste professionnel" - suite

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Nous remercions la MAPRA de lever le voile enfin sur l'aspect professionnel de l'artiste et suite aux différents echanges de commentaires, la MAPRA précise, et elle est formelle, qu'au premier euro perçu par la vente de ses oeuvres l'artiste doit s'incrire de manière obligatoire à la Maison des Artistes. Comme elle le précise, l'amateur est celui qui ne vend jamais de toiles. Nous sommes heureux dans notre article sur la notion amateur/professionnel, mais nous en étions convencus d'avoir levé le voile sur la vérité et nous vous rappelons que la MAPRA, en son temps, a prévenu les instances de la Mairie sur le côté totalement non-conforme aux dispositions légales du règlement du Marché de la Création.

En conclusion un règlement non-conforme, une commission qui se prend pour un jury, une commissaire qui se prend pour une commission. L'inévitable, l'inexorable, comme le démontre l'histoire de la peinture au cours des siècles est arrivé. Aujourd'hui dans un système totalement réactionnaire, encore une fois l'art, les artistes, dans leur combat, nous interpellent et nous libèrent. Il serait hasardeux de confondre intérêts mercantiles et création artistique. Doit-on soutenir des intérêts commerciaux de quelques intouchables qui nous offrent une pâle reproduction de ce qui un jour a fait leur notoriété ou cette merveilleuse explosion, création artistique qui illuminera nos nuits comme un magnifique feux d'artifices?


Eliza Ploia
Signorino Leonardi



Voir l'échange de commentaires avec Christine Durbano, secrétaire administrative de la MAPRA

Notre article rectifié à la demande de la MAPRA

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